Dans “Titanic, au cœur de l’épave”, six grands explorateurs font parler les ruines du Titanic : Paul-Henri NARGEOLET (chef d’expédition, 30 plongées à son actif), Jean-Louis MICHEL (codécouvreur de l’épave), James CAMERON (12 plongées), anatoly SAGALEVICH (concepteur des sous-marins Mir, immortalisée par le film de James CAMERON, l’histoire du paquebot réputé insubmersible qui, un matin d’avril 1912, se brise en deux dans les eaux glacées de Terre-Neuve n’en finit pas de fasciner les explorateurs des abysses. abîmée à plus de 3 800 mètres de fond, l’épave a été découverte le 1er septembre 1985 par des équipes françaises (Ifremer – l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et américaines (Woods Hole Oceanographic Institution).

Depuis, de nombreuses explorations (dont celles menées par James CAMERON lui-même pour les besoins du film) ont œuvré à mettre au jour les secrets du transatlantique. Lori JOHNSTON (microbiologiste, 6 plongées), Patrick LAHEY (le dernier homme à avoir vu le Titanic, 3 plongées). Le film dévoile les secrets et les exploits de leurs plongées : de l’enquête pour localiser le Titanicaux expéditions de James CAMERON, qui ont permis d’éclairer l’épave comme un plateau de cinéma et de pénétrer à l’intérieur au moyen de robots, jusqu’à la chasse aux trésors pour remonter les précieuses reliques. Comment ces pionniers, complices et parfois rivaux, sont-ils parvenus à leurs fins ? Comment dans leur quête miraculeuse ont-ils révolutionné les techniques d’exploration sous-marine ? Leurs travaux sur les bactéries à l’appétit gargantuesque permettront-ils de connaître l’espérance de vie de l’épave ?

Aujourd’hui, cent huit ans après son naufrage, la plus célèbre épave du monde est en danger. Le Titanic, rongé par d’implacables bactéries qui, chaque jour, dévorent des centaines de kilos de fer, risque de disparaître à jamais. Certains annoncent sa désintégration d’ici dix, vingt ou cent ans. aussi ce documentaire n’apporte-t-il pas seulement un précieux témoignage sur le paquebot, il en conserve également la trace (notamment grâce aux images exclusives d’une époustouflante animation 3D).

Quelle chance avons-nous de pouvoir découvrir un jour sur une planète lointaine un écosystème semblable au nôtre ? Une planète sur laquelle le vivant aurait pris des formes aussi complexes et diverses que celles abritées sur Terre. en s’appuyant sur les travaux d’astronomes, de biochimistes et de biologistes, ce film propose un voyage au cœur de notre système solaire et nous fait découvrir l’incroyable concours de circonstances qui a permis l’essor de la vie terrestre depuis près de 4 milliards d’années.

« La mer « monde du silence » ? Une idée très ancrée dans l’inconscient collectif… C’est pourtant un milieu dans lequel l’apesanteur marine permet au son de voyager sur des milliers de kilomètres, l’ouïe y domine la vue. La parenthèse du confinement a crée un « silence anthropique ». Dans ce silence émerge alors un chant, celui du monde sauvage, qui utilise le son pour communiquer et se repérer. Comment harmoniser ce territoire sonore avec celui des activités humaines, de plus en plus envahissantes ? Pour le découvrir je choisis d’embarquer le public dans une odyssée sensorielle, mettant l’accent sur la réalité sonore de l’océan. Nous explorerons la côte Méditerranéenne et le grand large, de la Corse à l’Occitanie, du confinement au « monde d’après ». a bord d’un voilier, nous partirons à la rencontre de scientifiques et d’hommes et de femmes engagés qui cherchent à définir une cohabitation harmonieuse entre l’homme et la nature. « 

La forêt : c’est la clé. sans elle, pas de vie sur terre. Partout, nous devons la protéger. C’est le combat de Céline COUSTEAU. Cette fois, Céline a mis le cap sur Madagascar. elle va partir à l’aventure avec des héros de la forêt. sur la grande île, les hommes ont longtemps vécu en harmonie avec la forêt. aujourd’hui, on déboise pour survivre. sauf Bao, qui a quitté son village pour apprendre à maîtriser l’énergie solaire. Plus besoin de couper du bois pour cuisiner et s’éclairer ! Céline accompagne son amie Bao dans ce voyage initiatique.

À Madagascar, les arbres ont des alliés. Ce sont les bons génies de la forêt.

Ingénieur de formation et passionné de système D, Corentin de CHATELPERRON parcourt le monde depuis des années à la recherche d’innovations lowtechs, réalisées à partir de matériaux de récupération, accessibles à tous et avec un faible impact sur l’environnement.

Jusqu’à quel point peut-on se reposer sur ces technologies pour bâtir un avenir différent ? associées ensemble, les low-techs pourraient-elles subvenir à l’essentiel des besoins d’un être humain ?

Pour y répondre, Corentin a tenté une expérience : s’isoler sur un îlot désert pendant quatre mois avec une trentaine de low-techs et un objectif simple : arriver au niveau maximal d’autonomie, voire à l’autonomie totale.

Les aléas climatiques, les coups de fatigue, les découragements, les joies et les moments de grâce rythment les quatre mois de Corentin passés seul sur sa Biosphère.

Un bateau navigue sur l’océan, chahuté par la houle, trempé par une pluie battante. a son bord, des hommes et des femmes s’accrochent où ils peuvent, emmitouflés dans leurs vêtements de pluie. Il s’agit d’une équipe d’explorateurs de l’association « Centre Terre ». Leur destination : un petit bout de roche perdu à l’extrême sud du Chili, aux confins de la Patagonie : l’île de Madre de Dios. Ce territoire de 40 kilomètres de long sur 25 de large est en permanence noyé sous des pluies diluviennes, et battu par les vents fous des cinquantièmes hurlants. Mais la splendeur du site est à la hauteur de l’hostilité des lieux… Ici se trouvent en effet des paysages uniques au monde : de gigantesques « glaciers de marbre » âgés de 300 millions d’années… Une forêt luxuriante digne d’un décor de science-fiction… Des grottes aussi grandes que des cathédrales… Des cavités sous-marines abritant des espèces inconnues…

Pendant 2 mois, une quarantaine de spéléologues, géologues, botanistes, archéologues vont séjourner sur Madre de Dios en autonomie complète pour l’explorer dans ses moindres recoins. Leur but : comprendre son histoire géologique singulière, sonder ses entrailles, recenser les espèces qui y ont élu domicile, et retracer l’histoire des hommes qui y vécurent autrefois.

L’équipe Under The Pole se lance dans un voyage immersif au cœur du récif corallien de Moorea pendant une saison de reproduction importante pour les coraux, les requins citrons et les baleines à bosse.

Grâce à une capsule sous-marine inédite, réinventant les habitats sous-marins, ils vont vivre sous l’eau 24h/24, pour observer et filmer des phénomènes méconnus. Une nouvelle aventure de 60 jours et 60 nuits au cœur de la Polynésie pour mieux comprendre le fonctionnement du récif et des animaux qui l’habitent.

Mêlant aventure humaine, exploration sous-marine et découvertes scientifiques, ce film retracera l’extraordinaire épopée de ces nouveaux explorateurs de l’océan.

Les récits captivants des personnes et des événements à l’origine de l’une des plus grandes réussites de l’humanité en matière d’exploration : la mission Voyager de la Nasa. Lancées en 1977 par la Nasa, les deux sondes Voyager sont les premiers objets de fabrication humaine à quitter notre système solaire. elles se promènent aujourd’hui dans des régions lointaines — peut-être pour des milliards d’années. Retour sur ce fascinant parcours interstellaire.

Découverte d’une épave romaine dans le lit du Rhône, près d’arles, au 4^esiècle. après JC.

Les archéologues du DRassM, l’organisme public chargé des fouilles sous-marines et sub-aquatiques, font une découverte exceptionnelle dans le lit du Rhône, face au centre historique d’arles. Dans le plus grand secret, ils mettent à jour une mystérieuse épave romaine. Comment ce bateau a-t-il fait naufrage ? a qui était destiné son précieux chargement ? C’est une enquête palpitante qui entraine les scientifiques au 4e s après JC, l’âge d’or de la cité d’arles. Ce port de commerce prestigieux jouit alors des faveurs de Constantin, premier empereur chrétien de l’Histoire.

Sous les eaux bleues de la Méditerranée dorment les trésors d’empires déchus et les vestiges de leurs guerres. aujourd’hui, les images de synthèse associées à une technologie de l’imagerie innovante permettent de retirer virtuellement cette vaste mer pour y découvrir les secrets et les mystères de ses plus grandes civilisations. Ces avancées révèlent éruption volcanique massive a provoqué le déclin de la brillante civilisation minoenne, première civilisation européenne, au 15^e siècle avant notre ère.

Un monde où se marient ombres et lumières. Des rayons de soleil transpercent une eau limpide, comme un coup de projecteur sur un écrin de pierre. Ces lentilles d’eau ne sont que la partie émergée d’un labyrinthe aussi vaste que la péninsule du Yucatan… Un dédale souterrain de galeries inondées totalement invisibles depuis la surface est recouvert d’une jungle luxuriante. Cet immense réseau relie les cénotes les uns aux autres depuis le cœur de la forêt jusqu’à l’océan.

La péninsule du Yucatan qui s’avance sur 300 km dans la mer des caraïbes et le golfe du Mexique compte officiellement 2000 cénotes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais la jungle en cacherait plus de 10 000… C’est la région du monde, où l’on trouve la plus grande densité de ces cavités creusées dans la roche calcaire remplies totalement ou partiellement d’eau.

Vénérés par les Mayas, il y a 2000 ans, les cénotes étaient des portes d’entrée vers l’inframonde, le monde des morts. aujourd’hui, pour les chercheurs, c’est une porte d’entrée pour remonter le temps sur des centaines de millions d’années.

Quelle succession de hasards géologiques a donné naissance à ces milliers de puits cachés au fond de la jungle ? Pour le comprendre, les scientifiques doivent plonger au plus profond d’entre eux. Vitaux pour la population et pour la biodiversité, les cénotes ont précieusement préservé les archives de l’histoire de l’homme et de la terre.

« Il Faut sauver… Les alpes! » propose au spectateur de découvrir le biotope alpin, un biotope régional français, ainsi que les interactions entre les différents acteurs de ce territoire : faune et flore, humains, topographie, climat etc, qui mènent à des solutions destinées à préserver ces écosystèmes. « Il Faut sauver…Les alpes! » montre que la transition écologique se fera à l’échelle locale, et collectivement. L’objectif est donc simple, informer, sensibiliser et pousser à l’action.

s’il existe un territoire, dans l’hexagone, qui subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique, ce sont bien les vallées des alpes… Le cri d’alerte a déjà été donné. Ceux que l’on connaît moins, ce sont tous ceux qui inventent, innovent et tentent à leur manière d’inverser le cours des choses. Écogite, repair café, chaudière à granulés… par les airs ou par la route, Nicolas et Heidi traversent les alpes afin de collecter ces initiatives pour mieux les essaimer.

Une exploration passionnante sur l’origine de la musique et des premiers sons d’imitation de la nature, dans des grottes superbes, lieux de culte et d’art pour nos ancêtres.

Ce film part à la recherche de traces archéologiques, en essayant de reconstituer ce que pouvait être la musique de nos ancêtres, à partir du plus vieil instrument connu, une flûte en os dont l’âge est aujourd’hui estimé à plus de 40 000 ans. Il explore ensuite les autres traces de la musique à la préhistoire : les restes que l’on interprète aujourd’hui comme des instruments, les gravures et les peintures, et tout ce que l’on peut déduire du rapport de l’homme de Cro-Magnon à la musique.

Par le récit de ce voyage dans le temps, par l’image et le son, ce film montre en quoi la musique, finalement, est indissociable de notre humanité.

Le stand sur les milieux polaires aura pour objectif de partager avec le public une approche sur des “pays” polaires : le groenland, le spitzberg et la Patagonie (départ pour l’antarctique).

Une approche scientifique sera réalisée avec l’expertise d’une glaciologue. Les aspects de l’expédition polaire seront également abordés avec notamment les modes de survie en autonomie et le déplacement en ski pulka.

• Présentation de matériel d’expédition, cartes, objets de Groendland..

• Une sensibilisation sur la problématique du climat et le réchauffement climatique sera réalisée.

• Présentation de livres évoquant à la fois les travaux d’ethnologues, les expéditions et aventuriers.

2 intervants sur le Stand :

Heidi SEVESTRE, glaciologue, membre de The Explorers Club, société américaine de géographie. Depuis juillet 2020, elle est directrice de communication scientifique pour l’ONG International Cryosphere Climate Initiative. elle vient de terminer son projet Climate sentinels » (2021).

Traversée du spitzberg (avec une empreinte carbone neutre) en avril 2021 avec 5 autres scientifiques (Anne Elina FLINK, Nina ADJANIN, Silje SMITH-JOHNSEN, alia KHAN, Dorothée VALLOT) pour récolter des échantillons de neige et mesurer la pollution de la neige, de la glace en antarctique20. Le tout en collaboration avec des écoles, collèges et lycées internationaux.

Stéphane SÉBASTIANI, Ingénieur Maître en environnement, Directeur des activités sociales dans un groupe de protection sociale, « stop à l’exclusion energétique », Il a réalisé plusieurs Raids en milieu polaire en autonomie: Laponie, Groenland, Spitzberg. en 2020 il effectue un voyage de 20 jours à travers les montagnes de Patagonie en partant d’Ushuaïa.

Visite gratuite du bateau et stand expériences recherche. Du jeudi 16 au dimanche 19 septembre. En présence de Patrick DEIXONNE, chef d’expédition et de son équipage.

Un stand consacré à la recherche océanographique portée par le laboratoire de recherche le MIO sera positionné devant la Goélette afin de proposer aux visiteurs d’aborder l’aspect recherche en océanographie, activité complémentaire de ce qui est proposé sur le bateau 7^e Continent.

Sensibilisation sur les éco-gestes et la propreté des plages à La Ciotat

• « Explorons le sable » : animation ludique destinée à un jeune public (utilisation d’un tamis pour explorer le sable et échange)
• « Jeu du pique-nique » : sensibilisation à l’impact des déchets d’un pique-nique conventionnel et découverte d’alternatives durables
• Atelier de fabrication de « tawashis » (éponges recyclées) et autres produits écologiques, en partenariat avec One Footprint On The World
• Présentation d’alternatives.

Par Dr Érik GONTHIER, Dr Odile ROMAIN, Dr Manuel VALENTIN, Muséum national d’Histoire naturelle, UMR 7194, Département Homme et environnements, Histoire naturelle de l’Homme préhistorique, Musée de l’Homme, UMR 7206, Département Homme et environnements, PALOC, Musée de l’Homme.

La question de l’image dans l’art non occidental recouvre un arc chronologique qui s’étend de 70.000 ans au début de notre ère.

A Madagascar, entre 2001 et 2011 furent mises en évidence pour la toute première fois, des traces archéologiques figuratives à plus abstraites encore inédites par des membres de la société des explorateurs Français. C’est dans le massif calcaro-gréseux du Makay (sud-ouest de Tananarivo) que plusieurs centaines de peintures et gravures de petits à grands formats donnent un aperçu unique des formes de représentations visuelles remontant du VIIIème au XXème siècle de notre ère. elles montrent des séries de zébus, un animal vital des populations Baras, et surtout des figurations géométriques plus ou moins complexes avec parfois des indices du sikydi, géomancie malgaches héritée des arabes.

Nombre de ces grottes et abris-sous-roches peu profonds ont un caractère funéraire. Ils soulèvent des questions sur les limites et les possibilités d’une approche d’une expression rupestre en rapport avec les us et coutumes des communautés passées à actuelles.

Ces représentations ne sont pas un art mais plutôt une évocation scripturaire d’images mono ou polychromes en lien avec les pratiques ethno- mathématiques des ombiasy (sorciers guérisseurs). Reste que la question est maintenant de savoir comment le regard du spectateur est guidé dans ce qui détermine le motif ou la composition et les idées animistes qui influencent notre compréhension de l’image en oscillant entre représentation, symbole et personnification de l’être et de la chose.

Exposition présentant 5 relevés originaux exécutés sur place et actuellement déposés dans les laboratoires du Musée de l’Homme dans le cadre de recherches sémioplasticiennes et quelques objets ethnothérapeutiques, représentant des zébus de la grotte de Faratsay et différents signes de la grotte de Mahatigny.